« Ruralistan tour » par Uralistan // Episode 06
Les pistes du Trans Euro Trail en sidecar Ural (jour 01) L’objectif principal de ce tour de chauffe ? Tester Gobi en tout-terrain. Et c’est bien ce que nous allons[…]
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Plateau des Millevaches, nous voilà !! Dans cet épisode, nous continuons notre aventure dans cette région magnifique. Accrochez-vous parce que ça va grimper ! Et oui, nous avons gravi le point culminant du coin : le Mont Bessou. Les connaisseurs sauront qu’on est loin de l’exploit mécanique dans la mesure où l’élévation est de 977m. Cela dit, les paysages de forêt primaire y sont d’une beauté incroyable.
Un moteur à essence coupleux à la puissance raisonnable, une structure asymétrique à trois roues, dont une, derrière le pilote, est motrice. L’autre roue arrière est crabotable ponctuellement. Faute de différentiel, on ne s’y risquera que « pour faire face à des besoins de traction importants ». Il y a aussi une marche arrière : on est en terrain familier.
Je vais donc partir de mon antre située au pied du Mont Blanc, autour du 5 Juin 2021, par un beau jour ensoleillé, comme la vallée sait nous gratifier à cette période de l’année, du moins je l’espère.
Un passage par le tunnel du Mont Blanc et l’Italie se présente via Courmayeur, avec cette vallée un peu aride faite de roches et de lauzes grises, bien différentes de la vallée de l’Arve.
Vladivostok, j’y suis donc au terme d’un voyage de 16,000 km sur un side-car russe. 2 mois et 20 jours en pleine pandémie j’ai, avec beaucoup de chance, traversé des frontières fermées. Grâce au courage de Passepartout nous avons avancé chaque jour jusqu’au bout de l’étape.
On m’avait parlé de risques, de danger, d’incompréhension, je n’ai trouvé que de l’hospitalité, de la générosité et une immense sympathie tout au long de la route. Tous ceux que j’ai croisé me sont venu en aide ne serait-ce que par leurs encouragements.
Il a plu toute la nuit comme prévu. Quand je repars d’Arkhara, il pleut encore et cette pluie va m’accompagner jusqu’à Khabarovsk à 460 km de là. C’est une pluie fine qui se renforce par intermittence mais rien de bien méchant. Mon équipement de base tient le coup sans que j’ai à sortir la combinaison étanche.
Je viens d’arriver à Ulan-Ude. L’absence de wifi m’a tenu un moment loin de vous.
Je voudrais vous raconter à présent m’a petite échappée sur l’île d’Olkhon au centre du lac Baïkal.
Mardi 18, je quitte Irkoutsk. A priori, l’étape est courte pour rejoindre le petit bourg au centre de l’île d’Olkhon sur le Baïkal. À peine 300km.
Oui mais…
Ivan m’escorte jusqu’à un musée Ural privé d’Irbit où m’attend une équipe de journalistes locaux qui me filment pendent qu’on m’organise une visite privée du Musée. Le propriétaire, Raman, insiste pour que je monte sur toutes les machines y compris un Ural de 52 militarisé, copie conforme des BMW de 1943.
Je prends la route demain vers l’est. Aucune idée quant à la possibilité de passer les frontières mais je verrai au fur et à mesure.
Je devais partir le 5 avril pour un tour du monde mais on connait l’histoire…
Du coup je vais tenter ma chance et s’il le faut je rebrousserai chemin. J’ai toujours eu tendance à sur-préparer mes voyages et c’est ce que j’avais commencé à faire. Mais cette fois, le ciel nous joue des tours et je pars sans savoir où je vais et si je vais pouvoir y aller. En y pensant, c’est le meilleur cadeau qu’on pouvait me faire.
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