La France à motos anciennes : étape jurassienne

Tous les voyages ne sont pas longs et périlleux, et les copains qui nous rejoindront à Bujaleuf dans quelques jours, venant de Finlande, d’Espagne, d’Allemagne, de Belgique ou de Suisse, et de toute la France, trouveront peut-être l’opportunité de ce court article discutable. Mais il n’y a pas de trop petit plaisir !

C’est au moins un voyage dans le temps que Claude et moi avons fait, pour retrouver à Aromas, petit village du sud Jura, en moyenne montagne, à 40 km quand même de chez nous, les 50 pilotes du Tour de France à motos anciennes.

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Les courageux jeunes hommes et jeunes femmes (tous retraités) qui venaient de se taper 250 km sur des machines obligatoirement d’avant 1959, dont une bonne partie sous la pluie, avaient bien mérité le café chaud (ou la petite mousse) qui les attendait. Leur périple de 4 500 km en tout, sur 21 jours, avec des étapes quotidiennes d’entre 200 et 300 km, fait cette année le tour de la moitié nord de la France, pour tenter d’éviter de trop grosses chaleurs.

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Quelques bécanes anciennes dans la rue aussi, sur lesquelles les gens du coin étaient venus.

J’ai eu l’occasion à de nombreuses reprises de faire remarquer à des badauds ébahis devant mon Ural Sportsman de 2019 « superbement restauré » ses freins à disques, l’injection Keihin, etc.

J’ai particulièrement apprécié les quelques flats à soupapes latérales présents : Une BMW R71 de 1939, qui appartient à un membre de l’Amicale Dniepr Ural, je crois, une CEMEC et une Ratier, magnifiques toutes les 3.

Détail de la tringlerie du sélecteur de vitesses de la Ratier :

Pour être honnête, si une jolie Vélocette laissait quelques traces, la grande majorité des anglaises représentées se tenaient remarquablement bien.

Un ami du Terrot Club Ardennais était là, avec sa superbe René Gillet 1000 attelée. C’est me semble-t-il le seul side-car qui avait tenu jusque-là. Steve possède aussi un Ural dans son garage, mais ce n’est qu’une toute petite partie de sa collection de machines en remarquable état.

Pour conclure : nous avons beaucoup apprécié une ambiance de camaraderie bon enfant et décontractée, très sympa, des échanges chaleureux, la rencontre d’un membre d’Ural France qui sera présent à la REUF, et d’un Amicaliste qui a réitéré l’invitation de son asso au rassemblement d’octobre signalé sur notre forum.

Et en prime nous sommes rentrés chez nous sous le soleil et les belles lumières qui précèdent le crépuscule.

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