Voyage sur la route du Pamir au Tadjikistan, en sidecar Ural (2/2), URALISTAN

Voilà maintenant 3 jours que nous arpentons les cimes des sommets pamiriens sur notre fidèle sidecar Ural. Un col à 4655m d’altitude, des pistes à flanc de falaises, des rencontres improbables : les journées sont intenses. Ce que nous ne savions pas ? La suite nous réserve tout autant de surprises.

En effet, en longeant les méandres de la rivière Panj, nous découvrons le fort de Yamchun. Aujourd’hui en ruines, il nous ramène à l’époque où les voyageurs marchands cherchaient refuge lors de leur périple sur la route de la soie. L’autre source d’étonnement ? Notre amour soudain pour les villages pamiriens. Ces hameaux verdoyants sont un vrai bol d’air frais au cœur de ces montagnes désertiques. Et puis, il faut bien avouer que l’Ural a la côte auprès des pamiriens. Grands sourires, cris et saluts de la main ponctuent notre progression. Quel pied ! Prochaine halte ? Les sources d’eau chaude de Garm Chasma. Le topo : de l’eau soufrée à 50 degrés, un fin fumet d’œuf pourri et une vingtaine de tadjiks en tenue d’Adam. Voilà… bon, alors, il parait que c’est bon pour la peau, mais quand même.

Nous entamons ensuite l’ultime challenge de nos péripéties sur la Pamir highway : une route en construction. Alors, ça peut paraitre débile mais il faut noter 3 choses. 1 : c’est un chantier chinois à flanc de montagne, 2 : nous le parcourons en pleine nuit noire, et 3 : la frontière afghane est à 50m. C’est d’ailleurs ce point qui nous tracasse le plus. Pourquoi ? À cause de la présence potentielle des talibans. Spoiler alert : tout se déroule bien. Nous bivouaquons même à côté d’une caserne militaire tadjikes ! Parfait

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2 commentaires sur « Voyage sur la route du Pamir au Tadjikistan, en sidecar Ural (2/2), URALISTAN »

  1. bonjour. la route qui longe la frontiere Afghane , je l ai faite en 2010 et à l epoque , on voyait une piste côté Afghan , mais aucun vehicule et pas d électricité, juste des hommes et des mulets. Côté Pamir, quelques hameaux , pas de commerces, aucun logement, pas d internet. on etait vrsiment loin de tout.
    Et maintenant comment est ce???
    Nadine Menier

    1. Bonjour Nadine,

      Et bien côté afghan, il y a toujours une piste longeant la rivière. Nous avons dû voir 2 ou 3 véhicules max, quelques hommes à cheval ou dos d’âne, et de l’électricité dans le plus gros village.
      Côté Pamir, il y a quelques villages avec un ou deux commerces et du logement chez l’habitant, pas d’internet, un seul endroit pour trouver de l’essence sur l’ensemble du corridor. Cela reste très isolé 🙂

      Marion et Jérémy

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