Voici le deuxième épisode de nos aventures kirghizes ! Au programme ? Une épopée fantastique sur les pistes de la mine de Kumtor. Un sidecar Ural capricieux, un remorquage d’anthologie et des paysages à couper le souffle. Bref, toute une aventure.
Cet itinéraire été savamment élaborés par nos amis d’Ountravela. Si tu envisages de t’aventurer là-bas, nous te conseillons fortement leur guide de voyage : Explore Kirghizistan
Pourtant, tout débutait gentiment sur de larges pistes roulantes. Notre première difficulté ? Le passage du col de Barksoon à 3700m d’altitude. Il faut dire que les nombreux lacets en épingles sur des pistes sableuses à 12% mettent notre petit Gobi à rude épreuve. Nous découvrons ensuite les paysages incroyables aux alentours de la célèbre mine de Kumtor. Nos kilomètres d’exploration sont ponctués par des rencontres avec des bergers nomades à cheval semblant sortir de nulle part. Ici et là, des enfants passent la tête par l’entrée d’une yourte pour nous faire de grands coucous. Magique !
Ultime challenge de nos pérégrinations ? Le passage du col de Suyek à plus de 4000m d’altitude. Les 2 derniers kilomètres de grimpette sont les plus ardus. Et ça ne loupe pas ! Pompe à essence en carafe pour nos amis suisses-allemands en Lada Niva. Quant à nous, l’Ural n’a plus aucun couple. La faute à un filtre à air complètement encrassé. Malheureusement, nous comprenons le souci après avoir attelé le sidecar à un bon samaritain de passage. C’est donc encordés à un camion que nous franchissons ce col. Inoubliable ! Tout comme la vodka que nous partageons avec ce convoi d’infortune.
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