La route du sel 2022 en sidecar Ural (EP3)

Rédactrice : Françoise Davenat dite « Garatakeu »

Pilote EBL « manu » dit le lapin / Sidecar URAL 2012 ranger, à carburateurs

 

Jour 3 (6 août) : Ormea

Départ de la Brigue en passant par un superbe pont. Les photos parleront d’elles-mêmes à ma place pour une fois !

Mais un autre arrêt s’impose pour la visite incontournable de Notre Dame des Fontaines dominant des sources à l’intermittence mystérieuse et érigée par les habitants à la gloire de Marie pour avoir de l’eau en permanence.

Et ça a marché !!! Why not ! Mythique l’endroit : « Un voyage c’est une folie qui nous emporte dans le mythe ». Eh ben on y est !!! Jean Baleison et Jean Conavesio ont réalisé un décor stupéfiant, époustouflant et parfaitement conservé et ce au XV siècle et non régiment. En voici quelques-unes dont l’éviscération de Judas par le diable…Brrr ça fait froid dans mon petit corps fragile. Ainsi que le sort réservé aux usuriers en enfer, (remarquez la casquette détail très moderne pour l’époque) Bien fait ! Voilà où mène l’argent !!!

Au lieu de se délecter d’un run bucolique et de vivre « the must » ! Par exemple prendre une photo originale en m’allongeant sur l’asphalte (mais pas me laisser mourir) devant le regard dubitatif du lapin qui au demeurant commence à être habitué à mes frasques.

Pause Capuccino pour the Lord of the Road qui en fera une conso régulière au cours du séjour italien particulièrement animé, histoire d’avoir un punch d’enfer sur les pistes qui nous attendent et qui ne sont pas si pépère tranquille, avec la première nous permettant de croiser, italiens, un espagnol, allemands tous aussi sympas et s’esclaffant à chaque fois en disant : « Que bella !!! ». « Oui je sais je sais » je leur réponds en m’apercevant que leurs yeux ébahis n’en avaient que pour la moto. Ah ça calme !

 

Passage par la Baisse de Samson. Piste piste et encore piste pour le paso Tanarello.

Aïe, Aïe et d’un coup d’un seul je le sens un peu inquiet concernant le carbu de la bête.

Garatakeu dans un silence assourdissant regarde ce qui nous menace et qui ne va pas tarder à arriver.

Garatakeu toujours optimiste et confiant en le talent de mécano de son partenaire, je me dis, car je n’ose le perturber, et de toute façon je n’y connais rien mais alors rien en mécanique, que cet orage à venir est absolument magnifique, ça va nous rafraîchir et on en a besoin, le ciel s’assombrissant est pictural et en attendant de repartir pourquoi ne pas se faire un SELfie histoire de passer le temps.,Un peu obsédée par le mot sel quand même. Et prévoyant et ayant bidouillé je ne sais quoi lapin m’informe qu’une combi ne serait peut-être pas de trop.

Nous nous exécutons et montons, (oh que ça grimpe !) vers notre refuge salvateur Albergo Payarin, au confort monacal, propre, absolument enchanteur dominant une vallée tout aussi magnifique bordée de fleurs.

A noter que grâce à mon pilote, oui oui il a des qualités, pas autant que moi certes, et son intervention plus qu’efficace sur Mister Oural qui prenant de l’altitude avait toussoté quelque peu, a retrouvé son punch habituel.

Wha’ts a fucking machine ! Extraordinaire cet Oural, je l’aime de plus en plus.

Menu de pastas, accompagné d’un blanc pétillant qui déboucherait à lui tout seul n’importe quel carbu, pour ne pas dire autre chose, saucisses pour le lapin, poulet pour moi, bah oui il y a un moment ça peut sauter aux hanches et je tiens à ne pas ressembler à un sac de patates dans le panier. Prix unique de 20 euros quoique vous mangiez même un seul plat.

Epicétout !

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