VIRÉE AU PAYS BASQUE – printemps 2023

C’est sur un coup de tête que nous avons décidé d’aller faire un tour au Pays Basque en ne prenant que des petites routes où nous n’avions jamais vu voler de mouches.

Depuis chez nous Libourne est un point de passage obligé pour traverser la Dordogne (la rivière…) mais ensuite la traversée de l’Entre Deux Mers s’est faite jusqu’à Langoiran pour rejoindre les Landes où nous avons traversé les milliers d’hectares carbonisés par les gigantesques incendies de l’an dernier.

Nous avons retrouvé le sourire à Pissos au café restaurant du village. Il est habituel depuis la Covid que des restaurants proposent des plats à emporter mais, ici, ils vont jusqu’à proposer le menu du jour à emporter à prix réduit.

J’ai vu plus loin une chose incongrue: une boite à livres peinte d’une belle couleur rouge installée sur le bord de la route loin de tout au milieu des bois !

Nous avons trouvé sur ces petites routes ce que nous étions venus chercher : la tranquillité avec parfois de très rares voitures à qui je faisais signe de doubler.

Arrivés au Pays Basque nous sommes allés au mirador installé autour du château d’eau de Bardos d’où on a une vue à 360° jusqu’aux hauts sommets des Pyrénées.

Notre chambre d’hôtes tout à côté de Labastide Clairance s’appelle Ama Lur (prononcez Ama Lour) ce qui, en basque, signifie la terre nourricière. C’est un hébergement vraiment top tant pour l’accueil, la vue sur les montagnes, la grande chambre avec dressing et salle d’eau, que pour le gros petit déjeuner. Cerise sur le gâteau : un parking privé fermé.

Nous sommes allés à Labastide Clairance pour le repas du soir et avons été attirés par le trinquet et son bar.

https://www.en-pays-basque.fr/visite/le-trinquet-de-la-bastide-clairence/

L’accueil très convivial a fait le reste car après avoir passé du temps derrière les filets à regarder les joueurs nous nous sommes renseignés sur la possibilité d’y manger : «  Ici c’est simple : une assiette et un dessert mais c’est copieux. » Voilà donc mon assiette complète qui arrive : deux beaux morceaux de txistorra (prononcez tchistora ; c’est une saucisse fine parfumée au piment d’Espelette), un œuf au plat, des frites, de la salade verte et du fromage de brebis. Copieux comme promis… Mon épouse, prudente, avait opté pour txistorra-frites.

Le lendemain, départ de Labastide

vers la vallée des Aldudes

puis un crochet en Espagne pour faire quelques emplettes sur la frontière à Dancharia. C’est durant cette portion de route espagnole que nous avons vu la progression du prix du SP95 : à 40 kms de la frontière il était à 1,62€ le litre, à 20 kms 1,69€ et à Dancharia 1,72 €.

Nous avons pris le temps de nous arrêter pour regarder un vol de vautours probablement occupés à nettoyer une carcasse cachée à nos yeux par quelques arbres en contrebas de la route. Ce fut un réel plaisir de voir un vautour surgir entre les arbres à 10 m de nous.

Le retour s’est fait par Espelette qui n’était pas encore envahie par les touristes.

Le lendemain, retour vers la Gironde en emprunter des petites routes différentes qu’à l’aller.

Ce fut l’occasion de découvrir, près de Laluque, un camp de détention en service durant WW2 :

https://www.sudouest.fr/landes/dax/landes-quand-la-tempete-klaus-a-fait-apparaitre-les-vestiges-d-un-camp-de-detention-1339196.php

et plus loin une grande parcelle plantée de grands eucalyptus comme si le Portugal était à deux tours de roues de chez nous…

A Villandraud nous avons admiré les restes du château du pape Clément V

et à quelques kilomètres celui de Roquetaillade.

Une dernière halte à Saint Émilion pour acheter les traditionnels macarons et c’en était fini de cette belle escapade.