Road-trip en Géorgie, Le Grand Caucase (Touchétie) – Voyage en sidecar Ural par Uralistan

Je crois que tu l’auras compris : nous avons craqué pour la Géorgie. Ce qui nous plaît ici ? L’accueil génial, ces traditions qui ont survécu au temps et surtout l’indécente beauté des paysages. Des paysages, parlons-en ! Dans ce septième épisode, nous évoquons trois pépites aventureuses pour les yeux : le parc de Gomismta, la vallée de Trousso et la Touchétie. Accroche-toi !

Ayant passé presque 2 mois au pied des montagnes de Gomis, nous avons eu l’occasion d’en arpenter les pistes à plusieurs reprises (avec et sans neige). Le spectacle au sommet ? Un panorama génial sur, à la fois, les monts du Caucase ET la mer noire. Unique !

Après avoir contemplé les plaines viticoles d’Imerethie, admiré la forteresse de Gori et s’être étonné devant la cité troglodyte d’Uplistsikhe, nous partons explorer la vallée de Trousso. Un moment inoubliable de notre périple. Pourquoi ? Déjà parce que rouler sur les pistes de cette vallée isolée, cernée par les montagnes, procure un plaisir fou. Et surtout, nous réalise notre rêve fou : “C’est exactement pour contempler ces lieux magiques que nous avons entrepris ce voyage”. On s’arrête. On prend le temps d’admirer, de bivouaquer, et de graver ces images dans nos cerveaux.

De la place dans nos mémoires, il va en falloir. Pourquoi donc ? La prochaine étape est mythique : la Touchétie. Cette région, bastion du pastoralisme, est coupée du monde 6 mois de l’année. Pour accéder à ces hauts-plateaux d’estive, nous devons franchir l’Abano Pass, un col à 2830m d’altitude. Cette route est surnommée la plus dangereuse du pays. Mais qui a parlé de route ? Il n’y a pas un fragment d’asphalte ici ! Bref, c’est une épopée fantastique, une plongée dans une région arrêtée dans le temps et surtout une série de grosses fractures de la rétine.

 

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