Les Bardenas Reales en Espagne. Septembre 2020

C ‘était prévu au printemps mais l’Espagne ayant fermé ses frontières il a fallu attendre des jours meilleurs.

Départ lundi dernier direction le Pays Basque sous un très beau soleil.

Othez:

Voilà le Pays Basque, nous approchons, ça sent bon les vacances:

Saint Jean Pied de Port où il est bien difficile de faire une photo sans avoir une personne masquée qui gâche tout:

A partir de là les choses sont claires: tout le monde porte un masque covid que ce soit seul ou en groupe sur le trottoir ou dans les magasins!

L’incontournable plein de carburant est fait dans les Ventas de la frontière et on y trouve du SP98. Ailleurs, dans la région où nous sommes allés, il y a toujours du SP95 mais plus rarement du 98.

Nous étions en Espagne depuis déjà quelques kms mais c’est après avoir franchi le col d’Ibaneta que le sentiment de début de l’aventure a vraiment commencé.

Nous avons rencontré des voitures de la Guardia civil mais ce sont les motards espagnols qui nous ont arrêtés. Francés? comprendé espagnol? Je comprend qu’il est question de mon éclairage et je vérifie le bon fonctionnement en passant la main devant le phare.

C’est pas ça! Les éclairage leds sont interdits en Espagne. S’en suit un cours sur l’éblouissement des personnes arrivant en face et l’absence de contrôle technique en France avant que je puisse repartir.

Vous trouverez sur le net des pages et des pages concernant les Bardenas Reales donc je vous laisse farfouiller.

C’est un très grand plateau semi désertique ou désertique selon les zones:

– Au nord c’est El Plano: un plateau parfois assez accidenté dont toutes les parties plus ou moins plates sont cultivées. Cela donne des champs de formes et dimensions variées toutes en courbes. Dans les zones basses il y a des points d’eau couverts de roseaux.

Un lac de barrage (El Ferial) et un resto y ont été aménagés.

– Au centre c’est la Blanca Baja et la Baja Alta: le site le plus connu et le plus visité qui transporte le visiteur en Arizona.

– Au sud se trouve la Plana de la Negra: les escarpements sont couverts de pins rabougris et pourraient ressembler au maquis provencal ou corse.

Le point commun c’est que la circulation des véhicules à moteur n’est autorisées que sur certaines pistes et jusqu’à 1 heure avant le coucher du soleil. Il y a d’autres pistes pour les vélos et encore d’autres pour les piétons.

Les pistes sont balisées par des bornes pas toujours faciles à repérer:

Qui dit pistes dit cailloux et il ne faut pas rêver sur les pistes très caillouteuses il y a incompatibilité entre la voie d’une voiture et celle d’un side-car! En effet, les voitures dégagent les cailloux avec leurs roues et ceux-ci se retrouvent soit à l’extérieur de la piste soit au centre. Donc en side soit vous avez la moto sur le zone propre et le panier qui cahote ou le panier sur la zone dégagée et la moto qui tréssaute en permanence…Ainsi vous roulez tout doux et avez le temps de voir le spectacle de la nature.

Le Plano:

La belle piste bien roulante commence au sud de Caparroso et se dirige vers le lac de barrage d’el Ferial et son restaurant où commence le parc des Bardenas.

C’est ensuite une piste plus agricole (d’où l’importance de bien repèrer les bornes pour ne pas se tromper de piste…)

Elle file vers le sud pour ressortir du parc en passant par le sanctuaire de la Virgen del Yugo.

Nous verrons 2 voitures sur la piste vers le lac et aucune vers le sud.

Elle se termine à Arguesdas où une route goudronnée amène à la Blanca Baja désertique . Nous comptions obtenir des renseignements au centre d’accueil du parc mais c’est fermé.

Il y a une piste qui fait tout le tour du terrain militaire.

Une autre piste part vers le nord et traverse la Baja Alta mais nous n’y sommes pas allé.

Dans cette partie du parc pourtant la plus fréquentée ordinairement nous n’avons vu qu’une dizaine de voitures, 1 seule moto, 2 mobylettes et quelques vélos. Lesquelles mobylettes nous ont laissé sur place car elles pouvaient rouler vite dans la trace des voitures…

La Plana de la Negra:

Nous avons pris la belle piste qui part de Fustiñana vers cette zone du parc à travers les champs des fermes voisines.

Cette piste bien roulante se ramifie à l’entrée du parc et j’ai fini par perdre le chemin balisé…

Le terrain aride, cette petite piste tortueuse, les nombreux vautours dans le ciel et les restes d’un squelette de mouton sur le bord du chemin nous ont envoyés direct dans un album de Lucky Luck.

J’ai fini par trouver un panneau indicateur et la montée vers le plateau permet de magnifiques points de vue jusqu’au sanctuaire de Sancho Clara.

Nous n’avons vu qu’une seule voiture…

Le retour vers Tudela s’est fait par une petite route qui longe le pied du plateau . C’est comme un gros gâteau fait d’une alternances de couches vieux rose et gris clair. C’est très beau.

Pour que le passager dans le panier soit du coté du panorama il pourrait être préférable de faire cette ballade dans l’autre sens tout en cherchant à conserver la petite route au pied du plateau vers Sancho Clara.

Le retour s’est fait par Saint Jean Pied de Port avec un crochet par Lectoure dans le Gers

Puis Saint Emilion pour en rapporter la traditionnelle boite de macarons .

Le coté pratique des choses: le bon et le moins bon…

Il a fait beau tout le temps mais les températures n’ont pas dépassé 30°. Ce jour là nous sommes allés dans les Bardenas le matin.

Les consommations ont été de 7,12 l/100 en moyenne pour des conso de 6,8l, 7,4l, 7l, 7,15l, 7,6l et 6,78l

Du coté de Tudela nous avons vu du SP95 à 1,05 €/litre…

Nous avions opté pour des hébergements avec possibilité d’annulation gratuite jusqu’à 7 jours avant le départ. Compte tenu de la Covid nous avons évité au maximun les déplacements inutiles une fois sur place.

– Nous avons dormi 2 fois à Toki Ona à Valcarlos:

https://www.navarlaz.com/casas/toki-ona/

Vraiment très bien: difficile de faire plus au calme, repas et petit déjeuner superbes. Peio parle français. Il est d’une grande générosité et le tutoiement est de rigueur.

Nous étions les seuls clients donc nous ne pouvons pas juger de l’isolation acoustique avec les autres chambres.

Un conseil important: ne demandez pas le quartier Gaindola à votre GPS même si vous le trouvez sur votre carte et sur l’adresse du gite. Le GPS va vous amener après des kms de toute petite route jusqu’à une ferme qui ,à vue de nez, doit être sur le même flanc de montagne mais au dessus de Toki Ona.

Donc , venant de France,vous restez sur la route principale, sortez de Valcarlos et il y a un panneau sur la droite.

Il faut ensuite monter tout au bout du chemin bétonné. Ca monte bien…

– Nous avions aussi réservé à el Alfaro. c’est à Alfaro pas très loin del Plano.

En revanche, c’est assez loin de la Blanca Baja et encore plus de la Plana de la Négra donc privilégier la voie rapide (gratuite) pour s’y rendre.

Chambre sans clim, stationnement dans la rue devant l’hotel s’il y a de la place, salades composées correctes pour le repas du soir mais petit déjeuner détestable: que de l’industriel sous blister, le vrai pain remplacé par du pain de mie sans goût…

C’est après la frontière française que j’ai vu la petite fuite d’huile sous le pont venant probablement du joint coté roue. Contrôle tous les 100 kms et ajouts de quelques dès à coudre d’huile ont permis de rentrer sans problème. Donc direction Manzat avant l’ AG Ural France pour être tranquille en Corse.

Même si nous étions presque seuls dans les Bardenas, et même si nous y avons roulé vraiment cool le filtre à air avait bien besoin d’un gros nettoyage complet.