Boucle complète de la route du sel en France et en Italie, août 2022, jours 7 et 8
LIMONE-ORMEA
Oui oui je sais nous retournons à Orméa et alors ?
« Pour retrouver sa jeunesse il n’y a qu’à recommencer ses folies ».
Eh ben nous on rajeunit à vue d’œil alors !
Mais comme je l’ai dit précédemment on va dans tous les sens sachant que lorsque nous avons organisé ce run en mars, deux routes étaient fermées et les hôtels choisis devaient être réservés 5 mois à l’avance car complet de chez complet en août dans cette région.
Bien qu’ayant payé 15€ pour le retour et reprendre la fameuse piste quelque peu hard nous faisons un circuit au-dessus car lapin ne récidive pas et je le comprends Ô combien.
Donc direction Cunéo en passant devant un Garatakeu coloré et un Pinocchio ressemblant étrangement à notre GPS.
Admirant au passage les autres trois roues nous rejoindrons Orméa en français Ormée (2476m d’altitude) premiers sommets des Alpes ligures en fin d’après-midi.
Orméa se perdant dans les invasions Sarrazines avec le terminus du chemin de fer historique venant de Ceva.
Mais réputée aussi pour ses sculpteurs travaillant le marbre noir et dont les statues se trouvent au pied de l’église romane érigée elle aussi en marbre noir au XIème siècle.
Déambulation dans les ruelles et retour à notre Albergo Payarin où le lapin semble réfléchir devant l’origine de ma bière.
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Le réconfort nous le trouvons dans un super resto
ORMEA-DOLCEACQUA- SAINTE AGNES-MENTON
Nous terminerons la route du sel en passant par Dolceacqua village médiéval ravissant, accompagnée d’une passagère clandestine dont le camouflage s’harmonisait parfaitement avec le side-car.
L’église du XVIIème orange saumon à l’intérieur vert qui me sur- prend particulièrement.
La route du sel va se terminer en passant par San Remo où un bazar sans nom nous attend et nous rend à la civilisation aoûtienne quelque peu bruyante, agitée.
Lentement mais sûrement ce run se termine sans une certaine nostalgie, et pour faire durer le plaisir une halte à Sainte-Agnès, village perché qui nous a déçu.
Et comme toujours le réconfort nous le trouvons dans un super resto à Menton où nous dégusterons un risotto Saint-Jacques truffes et un loup de mer tapenade une brioche avec glace et crème brûlée citron.
Toutes les belles histoires ont une fin, mais chaque fin est le dé- but de quelque chose de nouveau et comme l’aventure est dans chaque souffle du vent il m’ouvrira de nouvelles portes fermées.
« La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter ».
À suivre…
Françoise Davenat dite Garatakeu Pilote EBL « Manu » dit le lapin Side-car URAL Ranger 2012
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