Corona Tour en sidecar Ural (EP 5)

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2 septembre

Jour 82. Vladivostok, j’y suis!

Parti très tôt ce matin, trop excité pour dormir. Je vais vite trouver la pluie sur la M60. D’abord toute fine, elle devient plus soutenue à l’arrivée. C’est sous un vrai déluge que je rentre dans Vladivostok par un très long pont qui relie la presqu’île au continent.

Vladivostok! Il y a des noms comme celui-ci qui sont des rêves par eux-mêmes. Joseph Kessel y avait effectué une mission en 1919. Il en fut marqué à jamais et cette ville devint le décor de plusieurs de ses romans. Vladivostok, j’y suis donc au terme d’un voyage de 16,000 km sur un side-car russe. 2 mois et 20 jours en pleine pandémie j’ai, avec beaucoup de chance, traversé des frontières fermées. Grâce au courage de Passepartout nous avons avancé chaque jour jusqu’au bout de l’étape.
On m’avait parlé de risques, de danger, d’incompréhension, je n’ai trouvé que de l’hospitalité, de la générosité et une immense sympathie tout au long de la route. Tous ceux que j’ai croisé me sont venu en aide ne serait-ce que par leurs encouragements. Familles, bikers, routiers, pompistes, serveuses, garde-frontières. Et que dire de Artem, Sasha, Andrey, Sergueï et tous les autres. Si j’ai eu un ennemi le long de la route, ça a été peut-être moi-même mais surement pas les autres.

Non cela n’a pas été difficile, bien au contraire! Comme je fête cela au restaurant « Gusto » (oui, comme dans Ratatouille!) je me mets déjà à penser à l’après. J’ai pu voir Yuri en fin de soirée. Il est très connu des voyageurs. Il s’occupe de shipping. Il me fait grande impression, vif, déterminé et très professionnel. Pourtant je distingue une tristesse. La crise du COVID a durement touché sa société depuis mars. Comme d’autre, il me dit que je suis le premier étranger qu’il croise depuis mars. Il semble douter que les voyageurs reviennent un jour. Il veut jeter l’éponge. Déconne pas Yuri, il y a toujours eu des voyageurs, il y en aura toujours. Depuis qu’homo sapiens a quitté le grand rift d’Afrique de l’est pour explorer le monde, ça ne s’est jamais arrêté alors c’est pas un virus couronné ou pas qui va changer cela. Tiens bon, ils vont revenir tes allemands en BMW ou tes américains en Harley.

Yuri se reprend, il va m’envoyer demain les détails d’un shipping sur Rotterdam. Je suis heureux d’être arrivé là mais une frustration monte en moi. La route vers l’est est fermée de toute part. Il n’y a pas de solution viable pour poursuivre, je vais devoir rentrer et attendre l’opportunité de reprendre mon voyage. Je sais que je dois aller jusqu’au bout et cette pause ne m’enchante guère.
Demain Vladivostok attend une tempête avec des vents de plus de 100km/h. A l’abri dans ma chambre d’hôtel, j’aurais tout le temps d’y réfléchir.

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6 septembre

Jour 86 Vladivostok, les amis

Debout à 4:30. J’ai décidé de faire une photo avec le pont emblématique de Vladivostok en arrière plan. On est dimanche, il ne devrait y avoir personne. J’ai juste oublié qu’il fait nuit jusqu’à 7 heures moins le quart. C’est donc une initiative des plus stupide de ma part. Je dois attendre le jour ce qui ne sera pas trop difficile vu que je vais vite me perdre entre les petites rues fermées à la circulation que mon GPS insiste à déclarer ouvertes. Et pour bien marquer le coup, Passepartout me refait le coup de la panne de batterie. Je me tape un démontage de la dite batterie et une recharge dès potron minet après avoir quand même fait ma photo.

La journée a l’air de franchement partir dans les graviers. J’ai rendez-vous avec Elena de l’Alliance Française cet après-midi. J’en profite pour faire un petit tour avant. Je tombe à nouveau sur des animations liées au 75 ème anniversaire de la victoire de 1945. Il y a un orchestre qui joue des standards, des danseurs et des familles. Un ancêtre en uniforme de parade, le plastron couvert de tant de médailles qu’on le dirait vêtu d’une cotte de mailles fait virevolter une jeune fille de 100 ans sa cadette.

Et puis il y a surtout des véhicules militaires et civils parfaitement restaurés. Des hommes et des femmes en uniformes de la grande guerre répondent aux questions de badauds et posent pour les photos. J’avise deux side-cars De 1943 et 1948 superbement remis en état. Je suis excité comme une puce et je tourne autour en essayant d’expliquer que moi aussi je suis venu de Paris en Ural. Les faux soldats auxquels je m’adresse me regarde comme si j’étais un SDF qui leur demandait de l’argent.

Je me dis qu’après la galère de ce matin, c’est une bonne leçon d’humilité et qu’il faut que je me reprenne et continue ma ballade. Je suis encore dans le gravier. Et puis tout va basculer d’un coup. Au moment de tourner le dos aux grands-parents de Passepartout, un type en uniforme m’interpelle.

-Françuski! françuski!

-oui, oui, c’est ça, françuski.

Comment a-t-il vu cela? Je n’ai pas dit un mot de français et je ne porte pas de teeshirt avec la tour Eiffel dessus.

Il me montre son portable, il y a mon voyage dessus sur polarsteps! Comment c’est possible, il s’appelle Anton, je ne le connais pas, il m’explique qu’il est l’ami d’un ami d’un ami que j’ai croisé dieu sait où. C’est lui qui a restauré le side-car de 1943. Il le met en route pour moi et me fait monter dessus pour faire des photos. Il se met ensuit à annoncer à la cantonade que je suis français et que je viens de Paris en Ural. On m’interpelle de partout, certains veulent faire des photos avec moi. Deux journalistes qui couvraient l’événement viennent m’interviewer. Le propriétaire de l’autre side-car, Michail, me fait aussi l’honneur de sa monture. Je fini par quitter à regrets cette joyeuse équipe pour retrouver Elena.

Elena est une universitaire russe belle et raffinée qui connaît Vladivostok parfaitement pour y avoir toujours vécu, elle parle parfaitement le français. Sa voix est toute en douceur et en élégance. Elle me guide dans les chemins de traverse et je découvre un Vladivostok secret d’arrière-cours où trafiquants et coolis chinois menaient leur commerce plus ou moins légal en se gardant des autorités. Je prends conscience d’être dans cette ville mythique en voyant des lieux fréquentés par Joseph Kessel. Merci Elena!

Elle m’emmènera voir aussi la gare, terminus du transibérien, jumelée à celle de Marseille et la maison où est né Yul Brynner.

C’est chemin faisant que je rencontre à nouveau Michail et ses amis faux soldats. C’est reparti pour un shot de vodka, du lard et du pain. Tout le monde se serrent chaleureusement pour un photo. Et comme la chance est contagieuse, Elena va rencontrer une amie, Nisreen, une yéménite qui anime une communauté d’étrangers de Vladivostok. Elle nous invite aussitôt à une soirée dans un pub du coin.

Il y a là deux américains (Floyd et Denis), un canadien (Gabriel), un péruvien, un britannique et deux jeunes femmes russes dont l’une (Adèle) parle très bien le français. Tous travaillent et vivent ici sauf Floyd, ancien militaire, qui a tout du grand baroudeur. Je suis aux anges, plein de nouveaux amis, on échange nos numéros de téléphone. C’est sur, on va se revoir! Demain Sergueï vient me chercher pour amener Passepartout chez le transporteur. Il partira par le train. Les choses sérieuses sont pour demain. Aujourd’hui c’est l’amitié, les rires et les promesses fraternelles.

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7 septembre

Jour 87 Vladivostok, mise en boîte

C’est le grand jour. Celui de la séparation. Je vais emmener mon fidèle Passepartout dans l’entreprise de fret pour sa mise en caisse. Je dois le laisser là-bas. Ils transporteront ensuite la caisse à la gare pour son retour en train à Moscou. Sergueï, l’homme pressé, doit venir à 10 heures pour m’escorter, m’aider à faire les papiers et veiller au bon déroulement des opérations.

Au réveil il pleut déjà des cordes et on attend une nouvelle tempête pour ce soir et demain. J’avoue que j’ai un peu l’estomac serré. Quitter ma machine, la confier à Dieu sait qui, tout ça sous une pluie serrée et grise. L’elan du voyage en est momentanément brisé, l’ivresse de demain s’est, ce matin, transformée en gueule de bois.

A 10 heures tapantes, Sergueï est devant l’hôtel et nous partons vers la boîte de transport. Lui dans sa petite voiture japonaise (avec le volant à droite comme beaucoup) et moi sur mon Ural. Le trajet est court mais suffisant pour que je profite un maximum des taquineries de la pluie battante. Buée dans le casque, eau qui glisse le long du cou et tout le reste. Sur le chemin je rassure mon ami mécanique. Ce n’est qu’une brève séparation.

Arrivée sur place, je découvre une petite cour avec des conteneurs maritimes en guise d’ateliers et de bureaux. Des stock de bois partout et déjà une demi-douzaine de motos en cours d’emballage. 4 employés Ouzbeks s’affairent à la tache sous la pluie. Tandis qu’autant de jeunes femmes travaillent dans un minuscule bureau. Le patron, lui est russe, il vient nous saluer.

On commence par la paperasse et le paiement. Sergueï a compris que j’étais stressé par les délais. Il me répète plusieurs fois que Passepartout partira le 9 et devrait être à Moscou entre le 20 et le 22. Il a contacté Vassily que j’avais rencontré sur la route. Il m’aidera à Moscou pour récupérer Passepartout. Je commence à me rendre compte que je me suis trompé sur Sergueï. Il n’est pas pressé mais d’une efficacité toute militaire. Il se révèle amicale et particulièrement attentif à la bonne exécution de notre affaire. C’est un retraité de l’armée russe qui a pu partir à 58 ans. Il a 3 motos et à déjà fait de longs voyages en Europe au départ de Moscou. Ce n’est pas un intermédiaire, c’est un « grand frère » pour ses amis motards.

La matinée se passe a regarder la mise en caisse de Passepartout. Ce sont des pros, ils font une demi-douzaine de motos par jour. En fait, ils construisent la caisse autour de la machine. J’avoue qu’ils galèrent un peu avec le side, lourd, large, inhabituel. Ils devront s’y reprendre à deux fois. Le patron lui-même participe et supervise. Le travail se termine vers 14 heures. Intérieurement je fais mon mea culpa. J’ai mal jugé Sergueï, mon anxiété m’a porté à vérifier le sérieux de l’entreprise et de l’homme. Je prends conscience que ce que j’ai pris pour de l’impatience n’est que le fait que pour eux c’est une opération simple, banale, quotidienne. Ils ne peuvent passer des heures à rassurer tous ceux qui envoie leur machine à l’autre bout de la Russie. Pour moi c’est une expérience nouvelle et anxiogène. Ce gap, comme la pluie de ce matin sur ma visière, m’a obscurci les sens.

De retour à l’hôtel, je me sens bien et je pars fêter ça dans un bon restaurant en chantonnant comme de juste « singing in the rain ». Le reste de la journée se passera en une longue sieste, comme si les 16,000 km de route s’abattraient sur moi à cet instant précis. Denis (l’américain rencontré hier) m’envoie un message en fin de journée. Nous nous reverrons mercredi après la tempête de demain.

Bon voyage Passepartout, nous nous retrouverons bientôt.

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09 sept. 2020, 15:42

Jour 89 Vladivostok. Si loin, si proche.

Denis viens me chercher à midi. Nous allons visiter Russky island. Je profite de mon temps ce matin pour préparer la suite. Acheter un billet d’avion pour Moscou, réserver des hôtels. Logistique… Midi, Denis est là dans sa Nissan avec le volant à droite comme 90% des véhicules ici. Nous partons pour Russky island. Denis, c’est un américain de 5 ans mon aîné. Il est arrivé ici en 92, en pleine pagaille; implosion de l’URSS, guerre des gangs pour s’attribuer le gâteau laisser par l’état en pleine décomposition. Violence, crimes, instabilité. Il a douté, failli repartir, visiter les églises pour chercher une aide spirituelle et puis… Lena, il tombe amoureux se marie. Je vous ai dit que les femmes ici sont très belles. Ils ont une fille, il trouve un travail. Il devient russe, il est russe!

Nous filons dans sa Nissan sur Russky island. Deux ponts à haubans, magnifiques, collection de superlatifs, en partie faits par des français. Poutine a exigé qu’ils doit terminés pour 2012, la première année où la Russie accueille le sommet de la zone économique du pacifique. Il aura lieu tous les ans sur le campus de l’université dans l’île Russky. C’est là que Nisreen nous attend. Elle travaille ici. Elle est là, belle, radieuse, heureuse de nous montrer son monde.

Comme nous allons à sa rencontre, je prends conscience de ce que Denis fait pour moi. Il a un problème aux genoux et très vite les quelques centaines de mètres jusqu’au campus deviennent souffrance. Il nous attendra sur un banc. Nisreen m’emmène visiter le campus. L’endroit est très moderne, magnifiquement entretenu et superbement équipé. Il accueille une fois par an 5 chefs d’états et leur délégation. La Russie drague les pays asiatiques. Ils ont raison, par une pirouette dont seule l’histoire a le secret, le centre du monde s’est déplacé dans le pacifique. Garde-toi vieille Europe, ton temps s’en va.

Les bâtiments sont espacés avec de larges espaces verts. Il y a une plage en contre-bas. Tout ici respire le calme et la sérénité. Chemin faisant, Nisreen se raconte. Elle est yéménite, elle a quitté son pays en guerre en 2015. A force de travail, d’intelligence de résilience, elle a obtenu un job ici et le permis de résidence qui va avec. Je ne peux m’empêcher de penser que l’aventure c’est elle et pas un voyage aussi long soit-t-il. De même qu’il y a une séparation nette entre vacances et voyage dans mon esprit, il en existe une autre tout aussi nette entre voyage et aventure. Le mot est galvaudé par les tour opérateurs et les magasines. L’aventure reste bien au-delà de nos voyages. Elle ne se montre que lorsque que le chemin du retour disparaît à jamais. Je reste un moment ému par ce destin à peine croisé. Il nous faut repartir.

 

Denis m’emmènera visiter un cimetière où sont enterrés les soldats étrangers morts en 1918 et 1919. Décidément, tout me ramène à Kessel! Une église catholique ensuite. Là encore, une histoire marquée par l’année 1919 et ces volontaires étrangers qui contribueront à sa réfection. Kessel encore. La journée courre sous un ciel bleu d’azur, je ne peux me résoudre à laisser Denis. Nous irons dîner avec sa femme Liena dans le meilleur restaurant de la ville. Nous mangerons du crabe géant arrosé au Chablis de France. Le vin nous rendra la légèreté que l’age nous enlève.

C’est si facile quand on est voyageur, seul de surcroît. Un sourire emporte tout. Nul n’a peur de vous. Personne ne se sent engagé. Vous êtes comme un oiseau qui passe au-dessus des têtes. L’on regarde et l’on dit « quel bel oiseau ». On sait que l’on n’aura pas à le nourrir indéfiniment. Quelle différence avec une vie de Nisreen où chaque amitié est une conquête. Je n’ai que le meilleur, Dieu me préserve de cette ivresse !

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14 sept. 2020, 16:48

Jour 94 Vladivostok, au revoir mes amis.

Dernier jour à Vladivostok, je prends l’avion pour Moscou demain. C’est étrange de penser que je vais faire en une journée le parcours qui m’a pris un mois et demi avec Passepartout. Tous ces horizons infinis, toutes ces rencontres inoubliables soudain condensés en une petite journée que je vais passer confiné dans une cabine climatisée sans âme. Drôle de truc.

La journée démarre bien, ce matin mon ami Artem a contacté l’entreprise de transport. Tout va bien et Passepartout est à Ulan-Ude. Il devrait arriver à Moscou le 19 ou le 20. J’avoue que cette séparation me rend nerveux. Depuis 3 mois, mon ami de fer est devenu comme une part de moi, des jambes supplémentaires en quelque sorte. Je vais finir par stresser tout le monde à m’enquérir sans arrêt de son voyage. Vers midi, je reçois un message de Denis. Hier, par erreur j’ai sonné chez son voisin en croyant allumer les escaliers. Son voisin est journaliste et il veux à présent m’interviewer. Je lui propose de passer au restaurant où je dois déjeuner avec Adèle. Elle nous aidera pour la traduction.

Un peu plus tard je retrouve donc Adèle au restaurant. Je l’avais rencontré à l’occasion du dîner des expatriés et elle m’avait proposé de nous revoir pour parler un peu français. Elle est russe mais elle enseigne l’anglais et le français et le virus l’a empêché de pratiquer faute de touristes. Elle est venue avec sa petite fille de 18 mois, Lana. Adèle est une belle femme vive et attachante. Elle doit avoir la trentaine. Elle parle bien le français et l’anglais mieux encore. Je comprends qu’elle vie seule avec sa petite fille. Elle sourit et rit beaucoup mais je mesure dans son regard le courage qu’exige d’elle cette vie de dévouement car elle aime sa petite fille. Cela se voit et se sent en quelques minutes à sa façon de rester patiente et affectueuse en toutes circonstances avec Lana. Nous parlons de la Russie et de la France quand Dimitry nous rejoint. Il est le rédacteur en chef du « Far-Eastern Capital Magazine ».

Le courant passe immédiatement entre nous. Il est cultivé, curieux, chaleureux et il connaît bien l’Europe. Nous parlons de toutes sortes de choses et j’ai bien du mal à savoir ce qui est du ressort de l’interview et ce qui est un échange amical. Son anglais est correct mais pas suffisant pour une interview, aussi quand Adèle doit nous quitter pour coucher sa fille, il fait venir une amie à lui qui parle parfaitement anglais. L’interview se poursuit autour d’une bouteille de vin et de tasses de thé. Ils semblent vraiment vouloir comprendre quelle image a Vladivostok à l’ouest. Je leur parle de Kessel, d’aventure et de bout du monde. Ils sont étonnés et ravis. La séparation, comme hier est chaleureuse et pleine de sincère émotion. Il faut rentrer à présent, il est déjà tard et je vais dîner ce soir avec

Anton de l’Alliance Française. Il m’a beaucoup aidé avec l’expédition de Passepartout. Je le retrouve dans un Pub belge. Anton est jeune, très cultivé. Il s’intéresse à l’histoire qu’il connait bien, au français qu’il maitrise et à la musique dont il fait profession. Je passe un agréable moment en sa compagnie. Il est rare de rencontrer quelqu’un capable de parler aussi bien de l’histoire de son pays et de l’Europe. Sa curiosité envers notre langue est une autre belle surprise. Lui aussi je devrai le quitter à regret et rentrer à l’hôtel préparer mon départ. Combien de belles personnalités rencontrées, je n’en tiens plus le compte. Je ne me suis jamais fait autant d’amis durant un voyage. Est-ce la Russie? C’est probable. Le fait de voyager seul? C’est certain. Passepartout? Oui bien sûr.

 

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2 commentaires sur « Corona Tour en sidecar Ural (EP 5) »

  1. Bravo et surtout merci pour le beau partage de ce voyage, les valeurs humaines qui se dégagent derrière les rencontres au fil des kilomètres, elle est là, la vraie aventure.

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