Virée Gersoise en sidecar Ural

5 jours dans le Gers et la Chalosse (Landes)

 

Hello la Compagnie,

Nous (notre Tourist de 2010, Madame et moi) rentrons d’un périple dans le Gers et la Chalosse (Landes), réalisé avec une météo parfaite (beau temps pas tropv chaud), au cours de cette première semaine d’Octobre 2022 (5 jours). J’avais équipé la bête d’un pare-brise URAL « semi-ancien », trouvé sur LBC, en attendant de terminer le tdf Shoei qui est dans le garage.

Départ lundi matin direction Orthez, puis Hagetmau, Geaune (très jolie bastide), et Aire sur l’Adour, où nous entrons dans le Gers.

Aire a une ancienne halle en pierre dotée d’une charpente bois superbe, mais ce sont le pont et la zone des arènes qui sont pour moi l’endroit le plus typique.

Nous avons ensuite traversé, dans l’ordre, Nogaro, Eauze, puis Vic-Fezensac, première étape

La traversée de ces zones agricoles où les travaux d’automne sont bien avancés, est un véritable régal. On a soit des champs labourés et hersés, soit des vignes qui portent encore leurs feuilles (on est dans la zone des vins des Côtes de Gascogne et du Bas-Armagnac).

Eauze.

Nous n’avons pas été séduits par l’architecture de Nogaro et de Vic-Fezensac. En revanche notre dîner (à Vic) a été remarquable. Malgré tout, quand on se balade en ville, on tombe régulièrement sur des producteurs de vins (et de Bas-Armagnac), qui sont installés depuis des générations, dans des chais de toutes tailles. On voudrait pouvoir tout goûter… Le lendemain, remontée vers le nord, pour aller visiter Fourcès, seule bastide ronde de France. Un micro-village de poupées (avec peu de vie, sinon l’artisanat d’art), magnifique.

On trouve quand même la trace d’un passé touristico-automobile.

Puis Larressingle, village fortifié dont on fait vite le tour (tout est fermé car la saison est terminée).

Et enfin Condom, (cathédrale, statues des Mousquetaires, ruelles étroites), très agréable à visiter. Quelques jolies voitures aussi (Jaguar, AC,…)

Après Condom, nous remontons encore vers le Nord. Nous faisons une halte boissons sous les arcades à La Romieu, encore un village de pierre, “semi-fortifié” avec sa bastide et une collégiale.

 

les plus attentifs auront vu les sculptures de chats, qui sont omniprésentes sur les bâtiments de cette place.

Nous poursuivons avec une incursion dans le Lot et Garonne, car je tiens à voir Astaffort (village de Cabrel), puis nous remontons encore dans le Tarn et Garonne, pour aller voir Auvillar, qui surplombe la Garonne, avec sa halle aux grains ronde, en pierre.

Le belvédère au-dessus de la rivière offre une vue panoramique superbe (désolé, pas de photo ).

De là, nous redescendons sur Lectoure, 2e étape.

Lectoure est une bourgade située sur un promontoire rocheux tout en longueur, et n’a pas de centre comme la plupart des autres villes/villages locaux. De fait elle est juste traversée par une rue centrale, d’où partent et arrivent toutes les rues et ruelles transversales. En revanche, depuis les remparts sud, on aperçoit au loin la chaîne des Pyrénées, et c’est fabuleux. Beaucoup de vieilles pierres, château, église, etc…

Après la visite de Lectoure, nous descendons vers le sud, en traversant Fleurance et sa superbe place carrée. C’est une ville très animée, qui ne vit pas que du tourisme, et cela se voit. Nous poursuivons vers Lavardens, autre village fortifié sur un promontoire (tout y était fermé).

On continue de traverser les coteaux, tantôt sur les crêtes, tantôt dans les vallons, pour arriver à Jegun, autre village de pierre tout aussi désert. Je pense que ces sites sont très fréquentés l’été, et que juin-septembre sont les bons mois pour pouvoir visiter autrement qu’en autonomie (de café 😀 ).

Tout cela nous mène vers Auch, avec sa belle place centrale, et l’escalier monumental où trône la statue de d’Artagnan (233 marches, sous le soleil, cela donne soif).

Un point positif à Auch, il y a des parkings souterrains gratuits (journée uniquement, nuit interdite). Nuit à Auch.

Jeudi matin, départ vers Mirande, puis Marciac (haut-lieu du Jazz), et par ailleurs bastides sympathiques, et Tillac (encore un micro-village de pierre et bois magnifiquement conservé).

Puis Aignan, autre joli village, où un support de pare-brise déclare forfait. Je voyais bien que ces colliers de guidon, en alu, étaient fragiles, et j’avais aussi vu apparaître les premières fissures après le départ…

Le bon côté, c’est que ce pare-brise se démonte complètement et les différents morceaux peuvent prendre place dans le coffre.

Nous retournons ensuite vers Eauze puis Fourcès (caprice personnel gastronomique liquide) où nous ferons le plein de bons liquides locaux. Puis retour par la même route, Eauze, Nogaro qui s’anime à l’approche des roulages vintage prévus le WE du 8/9 octobre, et enfin Aire où nous passerons notre dernière nuit. Vendredi matin, tournicotis dans les vallons de la Chalosse, avant de nous poser à Brassempouy (site de découverte de la Dame du même nom).

J’en entends parler depuis l’enfance sans y avoir jamais posé un pied. Depuis, le site a été étoffé, avec un musée, des animations et un archéoparc. Pour ceux à qui cela parle, c’est un peu fait sur le modèle de Samara, dans la Somme, mais en plus petit, et moins orienté néolithique. A quelques kilomètres se trouve le château de Gaujacq, qui héberge chaque année une grande manifestation d’horticulture très prisée des amateurs de plantes.

On continue sur les coteaux, en traversant Pomarez, Ozourt, Habas… ici on est plus dans la zone de production du canard gras que du vin, quoique le Tursan n’est pas loin (à Geaune, déja cité). Nous retrouvons enfin a D817 que nous reprenons vers l’ouest. Traversée de Peyrehorade, puis Port de Lanne, où nous quittons la D817 juste après le passage sur l’Adour (encore, oui), pour terminer ce périple par les chemins de halage, qui sont pour moi un sas de décompression à chaque fin de parcours. C’est un lieu magique où le temps semble s’être arrêté. Seul le fleuve avance, lentement, dans un sens ou dans l’autre, en fonction des marées. Je ferai prochainement un post dédié aux bords d’Adour.

    

A part ça, 700 km de plaisir de rouler sur ces petites routes magnifiques, sans souci. Nous adorons le Gers, et nous y retournerons.

 

Un commentaire sur « Virée Gersoise en sidecar Ural »

Répondre à Milljacq Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *