Les Evangiles motocyclistes et la genèse selon saint Manu (5)

LA SAGA CONTINUE, LE CINQUIEME TEMPS
(sic transit gloria Mundi)

Nous nous sommes quittés il y a plusieurs longs mois sur la promesse de lendemains qui chantent au son des bicylindre, sa grandeur HARLEY et son altesse le sidecar URAL. Bizarrement je n’ai pas tant que cela de fotos sur les HARLEY.

L’histoire c’est que madame mon épouse, à ANNECY lors d’une visite en 2000 donc encore au vingtième siècle le suivant commence en 2001, a échangé (sic) une RSV1000 Aprilla versus une HD low rider. Pourquoi ce modèle alors que je voulais plutôt une road King ? la raison est que le concess qui doit approcher les 2 mètres sous toises ne m’a pas trop trouvé le physique Biker, un mètre 77 (maxi) pour 75 kg (a minima). Bon la taille en Hauteur est inversement proportionnelle à la (tour de) taille en circonférence.

L’ECHANGE

Rien ce cochon petits sacripants à l’esprit mal tourné, c’est juste que je suis arrivé a Annecy avec un missile ss19 rouge qui atomise tout ce qui roule et que je suis reparti avec ça : voir ci-dessous.

Foto 3 , un œil noir te regarde, faut pas faire chier ( un Biker ?) un mec qui sait pas trop par quel bout ça se conduit se truc avec pas loin de 40 cv a comparer a …..très beaucoup du ROTAX )

 

Quoi qu’il en soit après m’être retrouvé en sens inverse de la marche dans un virage serré à angle droit à droite cause boulon du tube d’échappement côté…… droit (incroyable) qui a bloqué l’engin, bon j’ai fait genre je l’ai fait expresssss aux automobilistes médusés comme la fée (mélusine par exemple) mais non en réalité J’ai failli me vautrer. Fort de cette déconvenue j’ai au bout de qq mois échangé cette LOW RIDER contre une ROAD KING noire, noire de chez Nespresso , what else ?

Bon échange encore mais cette fois a Marseille cours Lieutaud de la LRider vs RKing. Encore une fois un concess inquiet qui m’a aidé (sic) à partir de cette route en pente pour ceux qui connaissent. J’ai dû l’appeler à l’arrivée à Valence pour le rassurer, j’aurais dû me douter de qq chose sur la conduite des Pachydermes n’étant pas un cornac doué

HD, Lapin (madame) et pluie, mais ça c’était avant, plus de 10 ans !

Cette foto est rarissime, madame faisant du camping en Vendée (et en hache dé )

D’ailleurs en voyant la foto ça fait très longtemps vu que les mammouths étaient encore dans les sous-bois, je ne me voyais pas si vieux. La Peugeot P210 lors d’un blaireau Treffen est là pour informer les mécréants, les sans foi ni foie, les incrédules, les saint Thomas que :

  • Je pilote des trucs improbables
  • J’ai fait la guerre moi monsieur, des boutons, des nerfs, bref des souvenirs pleins les tiroirs

En cherchant dans les albums fotos je suis tombés (sans mal) sur quelques souvenirs qui font sourire et qui nous rappellent que le temps est un assassin qui nous tuera tous.

J’ai gardé a peu près tous mes badges et permis de conduire de différents pays, le premier permis Arabie Saoudite (que j’ai beaucoup appréciée, ah la trempette dans la mer morte en face d’Israël, les plongées dans la mer rouge avec OTTAKAR KREMAR, un personnage, un livre à lui seul) avec mon premier passeport « démilitarisé comme il se doit, peut plus servir bien évidemment.

J’ai gardé de mes voyages, permis périmés et puis médailles, en émaille

Des fotos de moi de l’origine ou presque jusqu’à maintenant. Ya du travail de classement a faire.

Et la mode Borsalino, l’époque de la CB250 vers 1971/1972

Et oui ce Crassous en BSA 350 B31 avec guidon genre Harley Johnny dans le film « a tout casser » devant son HLM c’est bien ce petit garçon que vous verrez en foto a la fin du document si vous suivez bien !

Quelques années plus tard :

Feux mon Papa avé la Vespa de ma Maman, une autre époque, les trente glorieuses, vacances à Nice avé la vespa par la nationale 7, l’avenir prometteur.

Puis la fin de l’innocence, l’Algérie, la « pucelle » sur la poitrine avec les ailes de chauve-souris, puis (ou avant ?) celle du génie que j’ai toujours (le génie aussi ?).

Et pour le souvenir la grand-mère de mon père (qui a élevé lui , sa sœur, son frère , leur mère donc la fille de cette grand mère étant décédée avant guerre ) et sa sœur devant un drap qui cache la misère, la cabane en bois ou la tante vivait a Châtenoy le Royal . L’histoire est que cette cabane viendrait de Verdun sur le Doubs, d’un hôpital militaire monté par les AMERICAINS donc après 1917. Revendue aux civils après la grande guerre. J’ai du la détruire vers les années 1980 pour construire une (petite) maison, ainsi va l’histoire.

Bon en dessous une 232cc Monet-Goyon ex armée de l’air 1962 puis une photo d’un rat’s lors d’un Tourist Trophy ; le type un espèce de géant se baladait avec une hache, j’ai évité de le prendre au Kodak, on aurait pu se fendre la gueule mais bon, petite bitte sur ce coup-là. Pourquoi ces photos ? parce qu’avec le scan je peux en mettre trois a chaque fois, faut pas gâcher la pellicule !

 

Chers(es) lectrices lecteurs et les autres du 3ème (ce que vous voulez) j’ai pensé que j’allais finir cet épisode par écrire sur les URAL(s) mais que Béatrice, bernique, nada, voalou. La fatigue envahie mon corps, les doigts sont gourds sur le clavier, l’esprit embrumé aux longs ennuis … Donc je ne vais pas finir aujourd’hui, je vous écris donc au revoir.

 

—-> Lire le début : épisode 1

 

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