La petite histoire de Maï

En ces temps de confinement, je vais donc prendre le temps pour répondre à cette question existentielle que vous vous posez tous… d’où vient donc cette passion pour la moto et le side car….

Chap1tre : 1968-1990

Pour moi, et comme pour beaucoup d’entre nous, ce fût la mobylette, acquise d’occasion vers 1968. C’était un vieux modèle référence AV 31, produite à partir de 1952, il manquait les protège carter et les garde boue proviennent d’une AV32 (C’est LAPIN qui l’a dit!). C’est elle qui m’a fait découvrir la liberté, la mécanique et la joie des balades le nez au vent….

En 1970 j’ai même fais Lille St Malo A/R sans pépin. Je l’ai gardée jusqu’en 1971 année de mon permis moto.
Vous remarquerez la selle surbaissée pour la recherche de vitesse…les gardes boue blanc dans un soucis de design…et les vêtements de pluie ficelés sur le cadre ….jamais de problème, elle a toujours bien fonctionné, quelle belle époque.

Cet A/R Lille-St Malo m’a confirmé que c’est bien une moto qu’il me faut. J’ai 18 ans et j’habite près de Lille chez mes parents qui sont formidables et, non seulement ne s’opposant pas à ce choix, me prêtent même la somme pour l’achat de ma première moto, une HONDA CB 450 d’occasion.

C’est en 1971, je n’ai même pas encore le permis mais à l’époque c’est pas trop compliqué: quelques leçons et je le passe sur un scooter LAMBRETTA 175cc, vitesses au guidon et pas de clignotants, pour tourner il faut tendre le bras !! Une ligne droite, un demi-tour, un 8 et le papier rose et dans la poche. j’ai beaucoup roulé avec cette moto (mon seul moyen de locomotion), la France du Nord au Sud, et comme j’habite le Nord, il est très facile d’aller en Belgique, Pays Bas ou Angleterre et particulièrement les circuits GB, Brands Hatch, Mallory Park, Silverstone etc… avec quelques copains avec qui je roule encore maintenant…J’en garde un très bon souvenir, souvenir également des guidonnages et saucissonnages garantis dans les courbes. Tout ça en barbour graisseux et casque Cromwell conformes à l’époque.

Je termine mes études de biologie puis départ pour l’armée (classe 73/10) service du matériel à …Lille.

Habitant la région, je peux aller à la caserne en moto et l’entretenir sur place, cela m’a permis de passer le temps … Avant la fin de l’armée je cherche du boulot et à cette époque j’en trouve tout de suite…et début de la vie active, je garde la Honda 450 jusqu’en 1975. Je la revends et peux donc rembourser mes parents… et passe à la BMW (60/5) d’occasion aussi, bonne moto.

Je la garde deux ans et la revends en 77 à un copain pour passer à la Honda Goldwing 1000. Je roule en solo quelques années et comme le sidecar m’intéresse, que j’ai maintenant 3 enfants et quelques copains qui sont en sidecar, je franchis le pas en 1988 (environ!) et j’attelle la GW à un sidecar Watsonian Cambridge .

Ce sera mon premier et très beau side ,un peu lourd mais 2 places ( enfants )… Ecosse, Ireland , Pays de Galles etc…..pas de problème avec cette moto bien adaptée au sidecar.

A noter qu’en 1981, et pour des raisons professionnelles, je quitte le Nord pour l’Anjou ou je suis toujours actuellement.

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Chap 2:1990-2015

En 1991, le solo me manque et à la GW attelée s’ajoute une FJ 1200.C’est une occasion, elle à 1 an, je la garderai 22 ans ! C’est avec cette moto que j’ai le plus roulé, presque tous les pays d’Europe. Jamais de panne, un moteur en béton, jamais à la peine, un couple extra et un plaisir de conduite ….


En 1995, les enfants ont grandi et sont moins intéressés par le side. Je revends donc le GW/Watsonian, s’en suit une longue période sans side…

En plus de la FJ, et pour que mon expérience de motard soit complète, je craque, en 2008, pour une HD, c’est une Road King (d’occasion aussi) 1450 cc, injection. Du couple à revendre mais un poids rendant les manoeuvres à l’arrêt laborieuses mais une fois sur la route c’est le pied ! De 2010 à 2011 retour au side avec un FJ 1200 / Goliath Alizée. Très bel attelage, facile à conduire.

 

En 2012 et après 22 ans de bons et loyaux services, je revends (à mon Bof) ma FJ 12 solo. Il ne reste plus dans le garage que la HD (et la 125 Suzuki de Nicole)

 

Chap 3 : 2015-

Début 2015 je revends la HD pour une BMW 1200 GL/LC . Je ne regrette pas, c’est peut-être la moto de tout le monde, mais ce n’est pas un hasard… aucun défaut.

Mais le side me manque, je voudrais quelque chose de simple, que je peux entretenir moi-même avec des « grandes roues », pas de jantes larges et usine à gaz genre course à l’armement, bref du basique qui respecte les limitations de vitesse…le nez au vent…

En 2011, j’ai rencontré à Bamako, Hubert Kriegel (thetimelessride) Je suis impressionné par son aventure, nous nous voyons régulièrement lors de ses passages à Paris ou Barfleur, nous resterons amis. Sur ses conseils, en 2016, je fais l’acquisition d’un URAL tourist de 2006, série limité Vorona ( j’en vois qui dise : enfin…) Je ne suis pas déçu et cela me convient parfaitement, de plus l’ambiance URAL me rappelle les années 70/80.

Pour remédier aux problèmes de frein (à tambour) et au réglage aléatoire des carbus, je le remplace début 2019 par un EFI de 2014 et depuis c’est SUPER.

La suite reste à écrire…

NB : toutes mes motos/sides ont été achetés d’occasion sauf la Goldwing.

 

2 commentaires sur « La petite histoire de Maï »

  1. Beau parcours ,ca me rappelle des souvenirs ! Actuellement je suis en URAL RÉTRO acheté chez warm’up à Maîche en octobre 2018 pour mes 60 piges …… mon premier side neuf et le dernier également . aucun regret ! Je suis en amour avec comme on dit au Quebec !!! Une machine merveilleuse conçue par des ouvriers respectueux du bel ouvrage ! Et , quelle histoire que ces side-car……. quel plaisir de rouler la truffe au vent ! Également d’expliquer au gens que, non elle n’est pas restaurée, que oui c’est fiable et agréable à piloter et que ça se fabrique toujours etc etc etc …………. enfin…….. une URAL quoi !!!!!!

  2. Une trajectoire comme nous les aimons , de la mob à la HD , des sides et Le side ….Ural .
    Et puis Bamako, ville si agreable …bravo et merci pour cette tranche de vie .
    El Lapinos

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